Peur bleue pour dame blanche
- La dame blanche -
Quelle idée d'aller voir un thriller au théâtre un vendredi 13? Comble de la (mal)chance, nous somme installées dans la première loge sur la droite, histoire de bien profiter de tout le spectacle et condamnées à avoir peur puisque nous sommes très accessibles à ces monstres de la scène.
Dès le départ, on est plongé dans un univers terrifiant, des morts vivants plus vrais que nature occupent tout l'espace, vont et viennent sur scène et dans la salle plongée dans l'obscurité et la fumée. Ils nous frôlent, nous sautent dessus, nous prennent par surprise. C'est la nuit du drame. Heureusement, quelques instants plus tard, tout redevient normal. L'histoire reprend au commencement, quand tout allait bien, avant que ça dérape. Malo, beau gosse de la police, partage le lit de sa jeune maîtresse, avec le couplet habituel selon lequel il va quitter sa femme. Sauf qu'elle tombe enceinte, alors pour Malo ça change la donne. La jeune femme ne lui pardonne pas et s'enfuit dans les bois. Malo la suit et commet l'irréparable. Il bascule alors dans un univers diabolique, paranoïaque, de situations inextricables en quiproquos hilarants tout au long de l'enquête chargée de faire le jour dans cette histoire. Mais comment trouver le coupable quand on l'est soi-même?
Cette pièce hantée habitée par des personnages tous plus effrayants les uns que les autres (la voisine et le voisin en tête) rend l'ambiance extrêmement pesante. On est soumis à un stress quasi permanent entrecoupé de fou-rire. L'histoire est tragiquement drôle, les comédiens sont admirables, sans parler de la mise en scène avec des jeux de lumière incroyables.
Pièce nommée pour la mise en scène, la création visuelle et la comédienne en 2016.
De : Sébastien Azzopardi, Sacha Danino Metteur en scène : Sébastien Azzopardi
Artistes : Sébastien Azzopardi, Marie Benedicte Roy, Alyzee Costes, Delphin Lacroix, Nicolas Martinez, Cécile Beaudoux, Marguerite Dabrin, Josephine Rioli, Romain Tomas, Medhi Vigier
Théâtre de la Renaissance
