(Sur)Vie enchantée
- La mélodie du bonheur –
Maria est pleine de vie. Elle rêve de grands espaces, de nature, de chants et de rires. Alors elle se trouve un peu à l’étroit entre les quatre murs d’un couvent. La mère supérieure la pousse gentiment dehors à la recherche de sa propre voie qui n’est pas forcément celle de Dieu. Elle se retrouve malgré elle gouvernante chez le baron George Von Trapp, militaire strict et père veuf et absent d’une tribu de sept bambins. D’abord récalcitrants, les enfants s’avèrent vite conquis par cette jeune femme douce, attentionnée et pleine d’attentions à leur égard. Si bien que Maria trouve petit à petit sa place dans ce foyer, sur fond d’Anschluss de l’Autriche. Même si le parcours de Maria nous semble intemporel, on est en effet en 1938. La seconde partie de cette épopée nous plonge dans l’Histoire, avec un grand « h » celle-là. Et c’est à travers de la famille Von Trapp plus soudée que jamais que l’on vit les prémisses du conflit planétaire qui s’ouvre alors.
Les airs de cette comédie musicale raisonneront longtemps à notre oreille, comme le souvenir ému d’un spectacle complet mêlant chant, danse et interprétation. La fratrie Von Trapp est aussi délurée que réjouissante et Maria possède bien des talents pour séduire tout le monde. Les fortes personnalités s’affirment et certaines scènes ne sont pas dénues d’humour.
La présence de tout un orchestre sur scène aux côtés de la quarantaine d’artistes donne encore plus de force au récit d’une profonde humanité qui prouve que la vie est plus belle en chantant.
Musique : Richard Rogers, Paroles : Oscar Hammerstein II,
Livret : Howard Lindsay, Russel Crouse
Artistes : Raphaël Sanchez, Véronique Fruchart, Ecole de Comédie Musicale de Paris
Metteur en scène : Ned Grujic
Direction musicale : Laurent Bracq
Direction chorégraphique : Linda Faoro