top of page

Classiques revisités

- Les classiques du XXIème siècle -

Le rideau s'ouvre sur la scène plongée dans l'obscurité. Une voix commence à nous dresser un bref historique des grandes étapes de la naissance de la danse dite classique, avant de nous détailler les différentes positions et pas de danse. La scène s'anime alors par touches lumineuses faisant apparaître les danseurs qui illustrent le propos. C'est fait avec humour et tout comme l'année dernière (Désordres), ce florilège de ballets classiques propose d'allier virtuosité et second degré, donnant toute sa modernité à la danse.

Le danseur et chorégraphe Samuel Murez réunit un groupe indépendant de danseurs de l'Opéra de Paris, sous le nom de 3ème étage, loges de l'Opéra Garnier réservées aux danseurs du corps de ballet. S'ils restent fondamentalement attachés à la grande maison dont ils sont issus ainsi qu'à la tradition prestigieuse érigée par Louis XIV, ils s'attachent à réinterpréter les chorégraphies intemporelles avec leur personnalité.


Don Quichotte sur une chorégraphie de Marius Petipa transpire de toute la culture espagnole, Le Lac des Cygnes ouvre sur une danse de séduction aussi légère que sombre tandis que Notre-Dame de Paris sur une chorégraphie de Roland Petit met en avant la beauté d'un corps disgracieux.

Limb's Theorem est l'occasion de décomposer la chorégraphie, sans musique, puis sans pas en ne gardant que les comptes. On entend alors les respirations des danseurs et on perçoit l'endurance physique qui leur est nécessaire.


Dans la seconde partie, des danses plus modernes poursuivent cette déconstruction de la danse.

Processes of Intricacy se fait également sans musique et nous propose de découvrir l'envers du décor, la danse étant rythmée par les indications du régisseur pour les changements de lumières en fonction des déplacements des danseurs.

Chaconne nous plonge définitivement dans le contemporain avec un couple qui se déchire sous nos yeux, tandis que Quatre permet à quatre solistes de se livrer une lutte sans merci mais avec beaucoup d'humour pour rivaliser de prouesses techniques.

Enfin, la chorégraphie de Ben Van Cawenbergh sur la chanson de Jacques Brel montre à quel point le danseur est avant tout un interprète pouvant raconter une histoire, donnant à la danse toute son humanité au delà de la performance physique.


Chorégraphies Marius Petipa, George Balanchine, Raul Zeummes, Ben van Cauwenbergh, Samuel Murez

Avec François Alu, Takeru Coste, Simon Le Borgne, Paul Marque, Clémence Gross, Lydie Vareilhes et Léonore Baulac. Musiques Piotr Ilitch Tchaïkovski, Ludwig Minkus, Johannes Brahms d'après Niccòlo Paganini, Jacques Brel & Jean Corti, The Misters, Thom Willems, Franz Liszt d'après Giacomo Meyerbeer, T. A. Vitali

Mots-clés :

Featured Posts
Recent Posts
Archive
Search By Tags
Follow Us
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page