Kheiron top chrono

On commence par rencontrer les deux acolytes de Kheiron avc qui il tourne dans plusieurs salles : tout d’abord Bun Hay Mean qui s’autoproclame « chinois marrant ». Un peu en dessous de la ceinture, mais quelques bonnes observations et un sens de l’autodérision surdéveloppé garantissant le rire jaune. Ensuite Donel Jack’sman, un black qui ne manque pas d’humour noir. Les deux chauffent bien la salle qui accueille Kheiron avec un tonnerre d’applaudissements. Sa réputation le précède, en particulier depuis l’excellent film « Nous trois ou rien » qui a démontré sa capacité à allier réflexion profonde et second degré.

Il faut reconnaitre à Kheiron une grande aisance sur scène et une habilité saisissante à faire jouer le public. Même si ce spectacle puise dans différents one-man-show de l’humoriste, on a l’impression qu’il se jette sans filet et improvise au gré des réponses du public, sans aucune limite. Il part vraiment du public qui doit donc se prêter au jeu et se montrer très participatif. Timides s’abstenir ! Ce soir, on va jusqu’à parler du cadeau le plus fou : une étoile. Il rebondit sur chaque rire et profite d’un spectateur parti aux toilettes pour lui préparer une blague grâce à la complicité du public. On rit de bon cœur et l’on peut juste regretter de ne passer qu’à peine 60 minutes avec Kheiron !

Kheiron

Le République