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Amour destructeur sous les palmiers sauvages


Charlotte, vingt-cinq ans, brûle sa vie par les deux bouts après avoir frôlé la mort en tombant dans les flammes à 7 ans. Lorsqu’elle rencontre Harry, leur fusion est naturelle et immédiate et ils vont, sans s’en rendre compte s’enflammer jusqu’à se consumer l’un l’autre. Ils s’aiment sans limite, ne veulent n’avoir d’autre attache que leur amour respectif.






La mise en scène chargée et déstructurée retranscrit à merveille cette vie qui tourbillonne et s’affole sans jamais pouvoir se poser. Les deux personnages virevoltent, s’aiment, se déchirent, se lancent des défis, sont comme seuls au monde dans un espace-temps où rien ne semble pouvoir les atteindre. Ils ne veulent appartenir à personne, ne laisser d’empreinte nulle part, ne vivre que pour eux. Et se perdent dans l’amour, en se promettant des choses folles, telle que celle de ne jamais avoir d’enfant, car ça serait déjà une dilution de leur amour à l’extérieur de leur couple fusionnel. Ainsi, quand Harry, ex futur médecin, aide finalement Charlotte a accouché, elle en meurt, faute de n’avoir pu garder en eux cet amour exclusif.

Un peu brouillon pour moi, mais métaphore intéressante de la flamme incandescente qui anime les débuts d’un couple qui s’aime passionnément. Dommage que ces deux-là n’aient pu inventer ensemble un avenir viable.


D’après William Faulkner

Mise en scène Séverine Chavrier


Avec Séverine Chavrier/Deborah Rouach et Laurent Papot


Ateliers Berthiers

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