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Home, sweet home

Dans un décor terne et hors du temps, des âmes perdues vont et viennent sans se soucier d’autre chose que du temps qui passe. Chacun a ses obsessions et ses petites manies : des chaussures à lanières trop petites, se protéger de la pluie, trouver assez de chaises pour tout le monde, le tout sur fond d’anecdotes qui reviennent en boucle, sans queue ni tête. Seule importance : hachis ou saucisse au déjeuner ?



On a un peu de mal à suivre les errements de ces êtres perdus qui sont à la dérive et nous laissent parfois sur le bord de la route. Les costumes sont un peu caricaturaux. On a l’impression de croiser Zézette des Visiteurs. Ils sont abandonnés à leur triste sort. Ils tournent en rond et le risque est d’avoir vite fait le tour. Heureusement, restent les comédiens qui sont parfaits dans leurs imperfections. On observe avec plaisir le stoïcisme de Palmade, à la dégaine mal fagotée d’une Carole Bouquet plus blonde que nature et Desarthe et Karsenti dont le corps et les tics nous confirment qu’ils ne sont pas tout à fait comme nous, sans être complètement différents.


Auteur : David Storey

Artistes : Carole Bouquet, Pierre Palmade, Gérard Desarthe, Valérie Karsenti, Vincent Deniard

Metteur en scène : Gérard Desarthe

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